OXYGENE 7-13
Oxygène 7-13
  • Oxygène Part 7 - 11'54
    • part 1 - 4'19
    • part 2 - 3'48
    • part 3 - 3'47
  • Oxygène Part 8 - 3'40
  • Oxygène Part 9 - 6'11
    • part 1 - 1'53
    • part 2 - 1'54
    • part 3 - 2'24
  • Oxygène Part 10 - 4'16
  • Oxygène Part 11 - 4'58

  • (Pit Pat Pit )
  • Oxygène Part 12 - 5'40
  • Oxygène Part 13 - 4'26

  • (Rumba)

  • Année de sortie : 1997
  • Titre : Oxygène 7-13
  • Musiciens :
    • Jean Michel Jarre (synthétiseurs)
    • Francis Rimbert (synthétiseurs)
  • Instruments : VCS 3, AKS, Mellotron, Eminent, ARP 2600, Theremin, Yamaha CS-80, RMI Harmonic Keyboard, Roland TR 808, Quasimidi Raven, Clavia NordLead, Logic Audio, Kurzweil K2000, Synthex, Roland JV-90, Korg Prophecy, Roland DJ-70, Digisequencer, Akai MPC3000.
  • Participation : Christian Salès (programmation additionnelle des sons dans Oxygène 8)
  • Enregistrement : Jean Michel Jarre et Francis Rimbert au Croissy Studio, rebaptisé pour l'occasion Oxygene Studio.
  • Mixage : Jean Michel Jarre et René Amelin à l'Oxygene Studio.
  • Producteur : Jean Michel Jarre
  • Editeur : Disques Dreyfus et Sony Music

Après quatre ans d'absence, Jean Michel revient avec un album qui fait sensation : Oxygène 7-13 est un véritable retour aux sources de l'artiste, qui s'estimait un peu trop éloigné de ses racines musicales. Jean Michel veut retrouver la spontanéité et l'intuition de la création sonore face aux vieux synthétiseurs analogiques qu'il a toujours considérés comme faisant partie d'un "âge d'or" de la musique électronique, où les synthés étaient construits non pas à des buts purement technologiques et lucratifs, mais bel et bien par des passionnés, des sortes de Professeurs Tournesol des synthétiseurs, qui recherchaient avant tout la fonctionnalité. Néanmoins, il ne renie pas la technologie actuelle, et utilise également dans l'album des nouveaus synthétiseurs digitaux comme le Raven (qui est cependant dans la lignée des vintages avec son coté très fonctionnel et intuitif) et le NordLead avec ses capacités intéressantes de morphing sonore.

Le résultat est un album au feeling très "Oxygènesque" mais qui sonne néanmoins très "années 90" avec des clins d'oeil à la techno, notamment dans les rythmes (cela n'a rien d'étonnant, puisque Jean Michel utilise la vieille TR 808 qui est utilisée massivement par la musique techno). Jean Michel est parvenu à retrouver ses racines, sa simplicité tout en restant dans l'air du temps. Il s'agit globalement d'un de ses meilleurs albums, avec des mélodies simples et éthérées, douces alternant avec des morceaux plus novateurs et plus erratiques. A noter le splendide Oxygène 13 dans la grande lignée des rumbas de Jean Michel, morceau très aérien et très triste, et le très étrange Oxygène 11, qui nous emmène dans un monde de machines errantes et déréglées.
Cet album ne peut laisser indifférent et les réactions sont assez marquées : soit on aime beaucoup, soit pas du tout. Il semble que cet album puisse réconcilier Jean Michel avec les personnes qui avaient suivi son travail jusqu'à Equinoxe et qui avait laché prise avec la sortie des Chants Magnétiques (et elles sont nombreuses). Cependant, les avis des grands fans, même s'ils sont d'accord pour saluer la prestation, divergent quelque peu : certains pensent que c'est l'album absolu et quasi parfait, et d'autres pensent qu'il reste encore beaucoup de directions peu défrichées à explorer. 

Quoi qu'il en soit, c'est un album à sensation qui marquera son temps. On remarquera que l'album est dédié à Pierre Schaeffer, mort mi-1996, qui était le créateur du G.R.M (Groupe de Recherches Musicales), où Jean Michel fit ses premières armes en musique concrète, que certains présentent comme le gourou de Jean Michel . 

LE GRAND CLASSIQUE : Oxygène 7,8,10,12,13