Après 3 ans d'absence, Jean Michel revient avec un album qui est plus proche de ses premiers travaux (Oxygène et Equinoxe) que ne l'ont jamais été tous les autres. Il est lassé du MIDI et du numérique et considère que bien des directions de recherche musicale ont été abandonné depuis l'arrivée du numérique avec le DX 7 en 1983 : on a perdu le lien physique et poétique avec le synthétiseur pour se retrouver devant une machine aux possibilités certes illimitées mais tellement peu ergonomique et peu intuitive dans son fonctionnement ! Il réintroduit donc systématiquement les vieux analogiques dans son album (même si Michel GEISS construit pour lui le Digisequencer, qui comme son nom l'indique, est une machine numérique : en fait, elle a la puissance de calcul et les capacités du numérique et l'ergonomie des vieux séquenceurs analogiques matriciels) pour nous offrir un véritable voyage dans le temps au fil des 8 morceaux et l'on passe du joyeux au triste, du calme au mouvementé comme pour marquer les étapes importantes d'une vie. L'album se veut cyclique et les transitions entre les morceaux sont particulièrement soignées. Jean Michel a apparemment été influencé par le désormais célèbre livre de Stephen HAWKING: "Une brève histoire du temps " (A brief history of time) LE GRAND CLASSIQUE : Chronologie 2,4,6 |
